Vous êtes ici : AccueilGenève : le CNDH participe au dialogue interactif de la 47ème session du Conseil des droits de l'Homme sur la protection des droits des femmes

Bulletin d'information

Actualités

28-03-2024

Résultat final: Avis de recrutement de deux cadres de gestion de d'encadrement (...)

Lire la suite

28-02-2024

Appel à candidature pour le poste de chargé principal de la promotion des droits (...)

Lire la suite

28-02-2024

Le programme prévisionnel des marchés que le CNDH envisage de lancer pour l (...)

Lire la suite
Lire toutes les actualités
  • Réduire
  • Agrandir

Genève : le CNDH participe au dialogue interactif de la 47ème session du Conseil des droits de l'Homme sur la protection des droits des femmes

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), représenté par Mme Amina El Messaoudi, membre du Conseil, a participé, le 29 juin 2021, au dialogue interactif entamé tenue dans le cadre de la 47ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies à Genève.

Tout en félicitant la Rapporteuse Spéciale (RS) des Nations Unies sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, Mme Dubravka Šimonović, pour le choix du viol comme sujet de son rapport thématique présenté au CDH, principalement durant la période exceptionnelle de la pandémie, Mme El Messaoudi a saisi cette occasion pour mettre l’accent « sur les avancées législatives et institutionnelles assurant une meilleure protection des droits des femmes contre toutes les formes de violence, dont le viol ». Le CNDH note à ce propos le recours « de certains tribunaux à la jurisprudence pour garantir une meilleure protection des femmes et des filles contre les viols ».

Cependant, et en dépit de ces avancées, le CNDH considère que« certaines lois doivent être réformées, car aucune disposition ne porte sur les viols conjugaux et le nombre de coupables de viol échappent encore à la justice ».

Mme El Messaoudi a rappelé par la même occasion le travail du CNDH avec les ONG « pour déconstruire les discours qui empêchent les femmes de se faire entendre, en donnant la voix à celles qui ont décidé de rompre le silence en témoignant des actes de viol qu’elles ont subi ».

Par ailleurs, le CNDH continue à contribuer au plaidoyer de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'homme (GANHRI), sur les droits des femmes, pour la participation des Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) dans les forums internationaux, y compris dans la Commission des Nations Unies chargée de la condition de la femme ».

Le CNDH réitère en dernier lieu sa recommandation appelant à « inclure dans la définition du viol, dans le code pénal, toutes les formes d’agression sexuelle, indépendamment du sexe de la victime, de celui du violeur, de leur relation ou de leur statut ».