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SIEL : analyse sociologique et anthropologique des questions de la parité et de l’égalité

 

Les questions de la parité  et de l’égalité ont été abordées du point de vue sociologique et anthropologique dans le cadre du débat sur le thème ‘les sociétés face aux questions de parité et d’égalité’ organisé le vendredi 13 février dans le cadre des activités du CNDH et de l’ONU Femmes au Salon du livre.

Le débat animé dans le cadre de l’axe ‘Etat des connaissances’  modéré par l’écrivain et le chercheur Ahmed Assid, et animé par Leïla Bouasria, sociologue et Hayat Zirari anthropologue, a commencé par poser plusieurs interrogations : ‘Est-ce que l’inégalité est un produit de la construction sociale et culturelle ? Est-ce que les différences entre les deux sexes justifient les inégalités ? Comment l’approche culturelle et l’approche droits de l’Homme agissent-elle pour ancrer l’idée de l’égalité homme-femme ?

Les intervenants ont commencé par mettre l’accent sur les différents facteurs qui consacrent les inégalités dans les sociétés et qui se résument essentiellement dans l’absence d’une conscience populaire sur la valeur de l’égalité et de son corollaire, la dignité, l’existence de perceptions et de mentalités qui ne sont pas compatibles avec les lois en vigueur, l’insuffisance de la mise en œuvre des lois, l’existence d’amalgames sur la définition de l’égalité, l’existence d’un grand hiatus entre le discours de l’élite et la société…

Mme Zirari a souligné à cet égard que différentes études ont démontré qu’à l’origine dans les sociétés, les hommes et les femmes étaient égaux, alors que l’inégalité est le résultat d’une évolution sociale et culturelle. L’inégalité est par conséquent une donne muable susceptible de changer à travers les temps, les espaces et les contextes. Ajoutant que l’approche anthropologique donne des explications sur les fondements de l’inégalité alors que l’approche ‘droits de l’Homme’ se base sur le droit et sur l’indivisibilité des droits de l’Homme.

Les participants sont arrivés à la conclusion que l’enracinement de l’égalité et la lutte contre la discrimination au sein des sociétés est une responsabilité partagée par tous, qui requiert les efforts de l’ensemble des acteurs de la société notamment dans le sens du renforcement et de la restructuration de la culture de l’égalité. Des efforts doivent également être déployés dans le domaine de l’éducation, du renforcement du rôle de la société civile, la lutte contre les discriminations, et surtout en matière de mise en œuvre des lois luttant contre les discriminations, considéré comme étant le véritable moteur des changements des mentalités.