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SIEL 2016 : L’art au service du handicap : exemples de Mohamed Amine Taj et de Soufiane Razouki

Chacun a sa manière de participer aux activités du stand du CNDH à la 22ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL). La Commission régionale d’Al Hoceima-Nador (CRDH) a choisi de le faire en présentant le court métrage marocain ‘Pour l’amour de mon père’ de son réalisateur Khalid Regragui, et ce le mardi 16 février 2016.

 

‘C’est un film court, mais avec de grands messages’, a souligné Mme Souad El Idriss, présidente de la CRDH. ‘Plus que les mots, les images et les messages qu’ils véhiculent nous renseignent sur la situation des personnes en situation de handicap’ a-t-elle dit. Le court métrage raconte en effet le quotidien d’un enfant trisomique qui a décidé d’abandonner le Centre de réintégration des personnes en situation de handicap dans lequel il était admis pour s’occuper de son père malade et agonisant. Younes était contraint de vendre les cigarettes en détail pour subvenir à ses besoins et à ceux de son père.

La projection a été faite en présence du réalisateur du film, Khalid Regragui, de l’acteur qui a joué le rôle principal, Mohamed Amine Taj, de Soufiane Razzouki, autre jeune en situation de handicap, passionné par la réalisation de maquettes, et de M. Amekhtari, directeur de l’école Al Amal pour les personnes à besoins spécifiques à Nador.

 

Pour Khalid Regragui, l’objectif du film était de montrer que les personnes en situation de handicap peuvent s’intégrer dans la société, à condition bien entendu qu’ils bénéficient d’une formation adaptée et de l’encadrement nécessaire. Un encadrement qui semble réussir à Mohamed Amine Taj qui, outre ses talents d’acteurs, a d’autres vocations, la peinture et la musique. Il a joué en effet dans la pièce théâtrale ‘Ana Maoujoud’ réalisée à l’occasion de la journée nationale de l’handicap, et a participé à plusieurs expositions de peinture. Ses œuvres s’élèvent à plus de 70 tableaux. ‘La personnalité de Mohamed Amine a changé depuis qu’il a trouvé sa voix’ témoigne pour sa part M. Amakhtari qui a suivi le parcours du jeune trisomique depuis son enfance.  

Originaire d’Al Hoceima, Soufiane Razzouki, qui suit une formation en menuiserie aluminium au Centre de formation professionnelle de la ville de Nador, a également réussi à dépasser son handicap et exceller dans ce qu’il sait faire le mieux, la construction de maquettes de châteaux et maison en carton. Grâce à un don de mémorisation remarquable, il arrive en effet à reproduire des ouvrages réels. Un travail qui mérite d’être vivement encouragé et exposé de par le Maroc.