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Le Grand oral de Driss EL Yazami sur Luxe-Radio : le dossier de Ben Barka est entre les mains de la justice française et la justice marocaine est tenue de coopérer pour établir toute la vérité sur ce dossier

Le président du Conseil national des droits de l’Homme, M. Driss El Yazami était, le jeudi 17 mai 2012, l’invité d’une émission diffusée en directe sur Luxe Radio. L’occasion pour M. El Yazami d’évoquer un certain nombre de questions liées à la réalité des droits de l’Homme au Maroc.

M. El Yazami a entamé son grand oral en rappelant l’importance de la dernière reforme constitutionnelle, mettant l’accent sur la nécessité de fixer un agenda législatif pour l’adoption des lois organiques et accélérer ainsi la mise en œuvre de la constitution marocaine. Laquelle constitution s’érige en véritable charte de protection et de promotion des droits de l’Homme, eu égard aux différentes dispositions et garanties qu’elle comporte tout au long de 60 articles du texte fondamental.

Dans le même contexte, le président du CNDH a indiqué que la nouvelle loi suprême est là pour consolider la démocratie représentative en accordant au parlement le pouvoir exclusif de législation et en consacrant la démocratie participative à travers l’institution du droit de pétition, l’initiative législative et la contestation de l’inconstitutionnalité des lois.
M. El Yazami a par ailleurs mis en exergue les prérogatives du CNDH, sa place au niveau international, ainsi que l’expérience des commissions régionales des droits de l’Homme créés pour asseoir la politique de proximité en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme, et qui constitue la deuxième expérience dans le monde après celle du Mexique.

En évoquant la question de la justice transitionnelle, le président du CNDH a souligné que le Maroc est l’unique pays arabe et musulman qui a eu le courage de lire son passé et d’ouvrir la page du passé des violations graves des droits de l’Homme, avant de la tourner et d’en tirer les enseignements. Il a précisé dans ce cadre que la majorité des recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation ont été constitutionnalisées surtout celles des réformes institutionnelles.

En ce qui concerne l’affaire Ben Barka, M. EL Yazami a affirmé que l’IER, instance extrajudiciaire, a mené plusieurs enquêtes et investigations mais elle n’a pas pu établir la vérité sur cette affaire ainsi que d’autres dossiers toujours en suspens. Ajoutant que la justice est tenue de se prononcer sur cette affaire, d’autant plus que le dossier est toujours entre les mains de la justice française. La justice marocaine est tenue de coopérer pour établir toute la vérité sur ce dossier.

M. El Yazami n’a pas omis, à l’issue de cette rencontre, de mettre l’accent sur l’importance de la coordination et l’harmonisation des politiques publiques en matière de droits de l’Homme, et ce, à travers la mise en œuvre du plan national en matière de démocratie et de droits de l’Homme et la plateforme citoyenne pour la promotion de la culture des droits de l’Homme. Précisant que même si le Maroc a parcouru de grandes étapes en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme, il est appelé à relever de nouveaux challenges, notamment concernant le mariage des mineurs et la déperdition scolaire et ce qu’elle représente en termes de violation flagrante du droit à l’éducation et la formation.

M. El Yazami a conclu en disant que « le CNDH et les acteurs politiques et associatifs doivent, d’une manière progressive, œuvrer à la faveur de l’amélioration de la situation du respect des droits de l’Homme au Maroc ».
Vous pouvez écouter l’enregistrement de l’émission sur le site de Luxe Radio ou directement à travers le lien suivant :

http://luxeradio.ma/reecouter-une-emissions/avec-ou-sans-parure/item/691...

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