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M. Mohamed Essabbar reçoit M. François Roux, Chef du Bureau de la Défense au Tribunal spécial pour le Liban

M. Mohamed Essabbar, Secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme a reçu M. François Roux, Chef du Bureau de la Défense au tribunal spécial pour le Liban, le mardi 4 décembre 2012 au siège du Conseil à Rabat.

M. Mohamed Essabbar, Secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme a reçu M. François Roux, Chef du Bureau de la Défense au tribunal spécial pour le Liban, le mardi 4 décembre 2012 au siège du Conseil à Rabat.

Outre les nouvelles prérogatives du Conseil, son processus de création, sa composition nationale et régionale, ses domaines et ses mécanismes d’intervention, ainsi que l’expérience du Maroc en matière de justice transitionnelle à travers l’Instance Equité et Réconciliation, les deux responsables se sont penchés sur les questions d’intérêt commun, notamment le Statut de Rome, l’indépendance de la justice, les garanties du procès équitable etc. Dans ce cadre, M. Essabbar a exprimé sa ‘déception’ suite à l’abstention du Maroc de voter, pour la quatrième fois, la résolution concernant le moratoire sur l’application de la peine de mort devant la 3ème commission des droits de l’Homme réunie en sa 67e Session en novembre dernier.

Mettant en exergue également les nouvelles prérogatives du Conseil notamment en matière de visite des lieux de privation de liberté, M. Essabbar a rappelé la récente publication par le Conseil des deux rapports sur la crise des prisons et sur la santé mentale au Maroc.

Pour sa part, M. François Roux a donné un aperçu sur la mission du Bureau de la défense au tribunal spécial pour le Liban dont le rôle est de garantir les conditions d’un procès équitable pour les accusés. Si le Bureau de la défense compte aujourd’hui 140 avocats originaires de 25 pays, M. Roux estime que le monde arabe n’est pas suffisamment représenté. Aussi, il plaide pour que les jeunes juristes, notamment marocains, viennent se familiariser avec la Cour Pénale internationale afin, a-t-il dit, ‘que le droit pénal international, toujours en formation, puisse représenter toutes les cultures’.

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