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Moussem de Tan-Tan : Satisfecit général pour la programmation du CNDH

‘La participation du CNDH au Moussem de Tan-Tan qui a eu pour thème générique ‘le droit à la culture’ a atteint les objectifs qu’elle s’est assignées’. Les propos sont ceux de M. Taoufiq Berdiji, président de la commission régionale des droits de l’Homme de Tan-Tan Guelmim qui s’est dit ‘satisfait de la contribution du Conseil aux activités de cette nouvelle édition du Moussem’.

‘La participation du CNDH au Moussem de Tan-Tan (du 4 au 9 septembre 2013) qui a eu pour thème générique ‘le droit à la culture’ a atteint les objectifs qu’elle s’est assignées’. Les propos sont ceux de M. Taoufiq Berdiji, président de la commission régionale des droits de l’Homme de Tan-Tan Guelmim qui s’est dit ‘satisfait de la contribution du Conseil aux activités de cette nouvelle édition du Moussem’.

‘D’aucuns étaient unanimes que le CNDH, à travers la programmation qu’il a mise en place, a permis d’enrichir le festival, en offrant un espace de débat ouvert et franc, que ce soit dans le cadre des projections cinéma, des ateliers ou des séminaires organisés durant cette édition’ souligne M. Berdiji, qui tient à préciser que ‘la réalisation de ces objectifs immédiats incite le CNDH à poursuivre dans la même lancée et à mobiliser l’ensemble des acteurs afin de garantir l’accès de tous au droit à la culture’. C’est dans cet esprit que le CNDH a clos sa participation au Moussem. Il a en effet organisé un riche et long débat sur la politique culturelle dans les provinces du sud, le dimanche 8 septembre 2013. Cette rencontre a été une occasion d’aborder les différentes facettes de la question culturelle dans la région, avec tout ce qu’elle impose comme exigences en termes de promotion et de mise en valeur du patrimoine historique et culturelle dont regorge cette région.

Les interventions du professeur Nourreddine Afaya, du scénographe Aadel Saadani, de l’anthropologue Ahmed Skounti et du politologue Hassan Zouaoui ont permis ainsi d’émettre des propositions visant à valoriser et promouvoir ce patrimoine. Ainsi, si pour M. Saadani, il s’agit d’abord d’identifier et de préciser les concepts, M. Afaya propose cinq axes pour promouvoir la question culturelle dans les provinces du sud, à savoir la mise en place d’un cadre contractuel fixant les conditions d’intervention dans le domaine culturel, la mobilisation des ressources humaines et financières, le développement et la diversification de l’offre culturelle locale et régionale, le renforcement de l’inclusion sociale et culturelle, l’adhésion de tous les acteurs concernés par la question culturel et enfin l’amélioration de la communication culturelle. En l’absence d’un diagnostic réel sur la situation du patrimoine culturel, la question qui se pose pour M. Skounti, est de savoir s’il faut institutionnaliser ou non la gestion de la chose culturelle et d’identifier le rôle de chacun des intervenants à savoir l’Etat, les associations, les intellectuels… dans la préservation et la promotion de ce patrimoine.

Enfin, M. Zouaoui a procédé à une lecture politique de la gestion de la chose culturelle dans les provinces du sud, en mettant en exergue l’enchevêtrement des enjeux culturels, avec les enjeux politiques et électoralistes. Par ailleurs et après la discussion des ouvrages du chercheur, M. Brahim El Haissan, le stand du Conseil a accueilli un atelier d’art plastique au profit des enfants, ainsi qu’un débat scientifique sur les publications de M. Rahal Boubrik, directeur du Centre des études sahariennes. Lesquelles publications ont abordé les problématiques de la tribu et de la religion en général, ainsi que la présence de la femme dans les rites religieux en particulier. Cela dit, l’un des moments forts de ce festival demeure indéniablement la projection du film Androman… du sang et du charbon, en présence de son réalisateur Az Larab Alaoui. Un grand moment de cinéma qui a réussi à de traiter, d’une manière autant subtile, qu’ingénieuse, les discriminations dont pâtissent les femmes dans certaines contrées du Maroc.

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