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Atelier de formation sur 'l’intégration de la dimension genre dans le plan d’action climat de la COP22'

Les représentantes d’une quarantaine d’associations féminines ont participé les 20 et 21 juillet 2016 à un atelier de formation sur « L’intégration de la dimension genre dans le plan d’action climat de la COP22 ».

Organisé conjointement par le pôle de la société au comité de pilotage de la COP22 civile, le Conseil national des droits de l’Homme et le réseau international Women and Gender constituency, en partenariat avec la Coalition marocaine pour la justice climatique, cet atelier de formation a bénéficié aux représentants d’organisations de la société civile œuvrant dans plusieurs domaines : les droits de la femme, les objectifs du développement durables liés au genre, les effets des changements climatiques…

Pour Anne Barre, membre de la Women and Gender constituency, l’une des animatrices de cette formation, cet atelier a pour objectif de partager les expériences et d’approfondir les connaissances de ces associations sur la problématique du genre et du climat de façon à se préparer à la COP22.

Le choix de cette thématique n’est pas fortuit. En effet, certaines études ont démontré que les femmes sont les plus touchées par les effets des changements climatiques. ‘Du fait de la façon dont sont construites les sociétés et des rôles qui sont attribués aux femmes et aux hommes, chacun n’est pas touché par les changements climatiques de la même manière’ a indiqué dans ce cadre Anne Barre qui précise que ‘les femmes sont directement touchées par la raréfaction des ressources, notamment en eau, par la désertification etc.  

Deux jours durant, les participantes ont débattu de plusieurs thèmes dont les liens entre le genre, le développement durable et le climat d’une part et entre le genre et environnement dans la région méditerranéenne. Elles ont examiné aussi la question de la mise en place d’un plan d’action climat respectueux des droits humains et de l’égalité des sexes, et pris connaissance des méthodes de négociation de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Intervenant à la clôture de cet atelier de formation, Driss El Yazami, président du CNDH et  Chef du pôle de la société civile au comité de pilotage de la COP22 a mis en exergue les priorités du pôle durant ces mois qui nous séparent de la COP22. Il s’agit en premier lieu de développer la prise de conscience de la société civile vis-à-vis des enjeux climatiques et de renforcer les relations internationales des associations, dans le sens, a-t-il dit, où les réseaux internationaux d’ONG, aux côtés des chercheurs étaient l’un des acteurs principaux de la COP21.

Outre la question des jeunes et des changements climatiques, M. El Yazami a mis l’accent aussi sur l’importance que revêt la question du genre et du climat pour le CNDH, rappelant au passage les sept rapports élaborés par le Conseil sur la question du genre.

Par ailleurs, M. El Yazami a insisté sur l’importance de la notion de territoire. ‘Les changements climatiques n’ayant pas de limites, il faut que l’humanité devienne actrice dans son ensemble’, a-t-il souligné avant de conclure que ‘l’accord de Paris doit être amélioré et mis en œuvre au niveau des nations, des régions, des quartiers...’.