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Ahmed Herzenni: Le Maroc s’est engagé dans la voie de l’édification d’une démocratie institutionnelle

« Le Maroc s’est engagé dans la voie de l’édification d’une démocratie institutionnelle après avoir dépassé l’étape de la transition démocratique », c’est ce qu’à annoncé le président du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme lors d’une conférence organisée le 21 avril 2010 par l’Ecole de Gouvernance et d’Economie de Rabat, sur le thème « les perspectives de la transition démocratique au Maroc ».

M.Ahmed Herzenni a indiqué dans ce cadre que la démocratie institutionnelle est fondée sur un équilibre entre les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires, et sur la création d’un espace de dialogue social où toutes les catégories sociales peuvent, sans exclusion, faire entendre leurs voix.

Concernant l’espace de dialogue social, M.Herzennui a salué, avec optimisme, le parcours de création du Conseil économique et social qui constituera, a-t-il dit « une représentation de l’espace que nous souhaitons, avec bien entendu la possibilité de son amélioration dans l’avenir ».

Pour ce qui est de l’équilibre entre les pouvoirs, il a indiqué « que c’est une question difficile à mettre en oeuvre » dans la mesure où « elle reste tributaire de la capacité de chaque acteur à jouer pleinement son rôle ». Après avoir mis en exergue le déséquilibre qui caractérise la relation entre l’appareil exécutif et législatif, il a souligné la nécessité de dépasser cet écart dans le rythme d'exécution. Il a appelé à ce propos les partis politiques « à redevenir plus fort» arguant que « le renforcement de la démocratie institutionnelle passe par des partis politiques forts et représentatifs, capables de présenter des programmes qui répondent aux aspirations des citoyens.

Evoquant le défi de la régionalisation, M.Ahmed Herzenni a souligné que "le Maroc s’oriente vers une réflexion sérieuse et approfondie à travers la création de la commission consultative", ajoutant que "si ce processus a bien démarré, il faut rester vigilant et inciter tous les acteurs à adhérer d’une manière efficiente à ce débat, en veillant à garantir la représentativité, la compétence et l’expérience nécessaire dans la composition dans ce genre d’instances indépendantes".

Au début de son intervention, M.Herzenni a mis en relief le processus de transition démocratique dans lequel s’est engagé le Maroc depuis le début des années 90, s’arrêtant particulièrement sur ses principales étapes, dont notamment la création du CCDH, le gouvernement d’alternance, l’Instance indépendante d’arbitrage et d’indemnisation des victimes des disparitions forcées, la création de l’Instance Equité et Réconciliation et les réformes juridiques et institutionnelles ( le code de la famille, le code de la nationalité, l’Initiative nationale pour le développement social, la création de l’Institut Royal pour la culture Amazighe …).

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